Comme chaque année, de nombreuses entreprises sont en train de finaliser leur déclaration OETH.
Mais cette fois, un changement d’ampleur s’annonce : 2025 signe la fin d’une période de transition, et le début d’un nouveau chapitre.
Ce qui change (vraiment) cette année
La réforme de 2020 sur l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés (OETH) prévoyait des mesures transitoires pour laisser aux entreprises le temps de s’adapter.
Ces mesures prennent fin au 31 décembre 2024, avec deux conséquences majeures :
- Certaines dépenses ne seront plus déductibles : événements ponctuels, partenariats associatifs, achats indirects…
- L’écrêtement de la contribution disparaît : jusqu’ici, une hausse importante était lissée d’année en année – ce ne sera plus le cas à partir de 2025.
En clair ? Pour les entreprises qui n’ont pas encore structuré leur politique handicap, le risque d’une contribution OETH en forte augmentation est bien réel.
Et si c’était le bon moment pour changer d’approche ?
Plutôt que d’attendre la prochaine déclaration avec appréhension, 2025 peut devenir l’année du passage à l’action.
Mais pas avec une logique défensive ou administrative.
Avec une vraie vision.
6 actions concrètes pour construire une politique handicap vivante et durable
- Former les managers et recruteurs : pour lever les freins, sécuriser les recrutements, favoriser les parcours durables.
- Communiquer régulièrement sur vos engagements : pour donner du sens, impliquer, et rendre visible ce qui est souvent invisible.
- Sensibiliser tout au long de l’année : quiz, témoignages, ateliers… Pas seulement en novembre lors de la SEEPH.
- Créer des événements emploi accessibles : jobdatings, rencontres métiers, immersions… au plus proche des talents.
- Nouer des partenariats avec des écoles ou CFA : pour ouvrir la voie à l’alternance, dès la formation initiale.
- Écrire une feuille de route annuelle : claire, mesurable, engageante… pour sortir des actions isolées et piloter dans la durée.
Chez Yumaincap, on croit profondément que le handicap en entreprise ne doit pas être un sujet ponctuel ou défensif.
C’est une opportunité de faire progresser la culture managériale, la cohésion, et la performance collective.
